Le train

Décembre, 7 heure à la gare d’Austerlitz à Paris.

 Je monte dans le train, et recherche un compartiment de première sans occupant, car je souhaite prolonger ma nuit trop brève. Difficile de distinguer dans les compartiments, nombre de rideaux sont tirés, il fait nuit et les lumières intérieures ne sont pas encore allumées. Après plusieurs tentatives infructueuses, enfin un compartiment libre.

 J’entre, referme la porte et les rideaux. Je dépose mon bagage, m’allonge à demi sur une banquette. Mais c’est quoi sur celle en face de moi, un manteau abandonné ? Bizarre, il est quand même bien volumineux ce vêtement . Évidemment, il y à quelqu’un allongé dessous. Pourvu que ce ne soit pas un clochard cuvant son vin !… Ouf, cela ne sent pas mauvais et ne ronfle pas ! Un passager m’a devancé, c’est sans importance et je commence à somnoler.

Bruits divers du train qui démarre, secousses pendant les 15 à 20 minutes du début du trajet. Je connais bien, ce sont les aiguillages en sortie de Paris. Je garde les yeux clos et essaye de dormir. Toc toc énergique, ” Messieurs dames, contrôle des billets ” . Enfoiré de contrôleur, juste au moment où je commençais à dormir !… J’entrebâille, difficilement les yeux et cherche laborieusement mon billet. Le manteau en face de moi s’est soulevé et son possesseur tend le sien. On dirait un jeune éphèbe, mais cela semble avoir des seins et ce n’est pas une Drag Queen version ferroviaire !… 

Juste une fille, brune, cheveux courts, grands, très mince, environ 23 – 26 ans . Pas ou peu de maquillage, un pull ample et un pantalon ou caleçon noir. Plus envie de dormir ce matin que de la draguer. De plus avec mon “ uniforme “ de cadre bien rangé, costume et cravate, je ne dois pas être son style d’homme. Somnolence, puis de nouvelles secousses des aiguillages. On doit passer Étampes, après, ce sera plus calme. J’ouvre à demi les yeux, les lumières sont enfin allumées et le jour se lève. Sous le manteau, la fille est allongée sur le dos et la tête calée sur son sac de voyage. Ses bottines à lacets sont posées sur le plancher, et du vêtement dépassent ses pieds. Un élastique noir sous chacun, elle porte donc un fuseau chose peu courante dans cette situation. Mignonne de visage, et bras allongés sagement sous son manteau. 

 

Ondulations, mouvements lents et discrets sous cette couverture improvisée. 

Mais je rêve ou quoi, elle se caresse un de ses seins !… Elle n’a pas le visage de quelqu’un qui dort et ses yeux sont mi-clos. Ne perturbons pas cela, la suite peut s’avérer intéressante. Car aucun arrêt avant au moins 1h30. Je fais semblant de dormir, et l’observe discrètement à travers mes paupières en fentes. La caresse sur son sein se fait plus insistante, bien que discrète. Son visage est impassible, et elle semble m’observer à la dérobée par intermittence. 

Le temps est comme suspendu et mon désir est plus qu’éveillé : dur et dressé. Elle ne doit quand même pas le voir, quoique j’aime bien …. Et surtout sentir ses doigts me branler, puis sa bouche me prendre… Humm .. Jamais imaginé un truc pareil en fantasmes !… Tiens une légère rougeur sur son visage, son souffle parait plus rapide et ses jambes font des mouvements discrets sous son manteau. Ses pieds et chevilles qui dépassent, trahissent bien ce qui se passe. Les cuisses qui se croisent, se frottent l’une contre l’autre et se contractent. Ce doit être chaud et humide, tout en haut entre ses cuisses. 

J’imagine sa chatte étroite, sa mouille qui suinte entre ses lèvres et son clito gonflé !… Humm…. Mon membre durcit encore plus et mon gland est turgescent. Maintenant, les mouvements de ses cuisses se devinent très bien sous le manteau. Une de ses mains a glissé sur son ventre et le caresse. Oh la salope, elle va se branler devant moi ! …. Elle veut que je la baise ou quoi ?… J’allonge bien mes jambes et cuisses, afin de bander confortablement. J’ai envie de me caresser à travers mon pantalon, mais renonce, car cela risque d’être prématuré. 

Aie aie… elle parait s’arrêter, son visage se tourne légèrement vers moi . 

Faisons semblant de dormir, ne gâchons pas la suite des événements par précipitation. Mais très vite, j’entrebâille légèrement mes yeux … Ouah ….. Une de ses cuisses est repliée, sa main a quitté son ventre et farfouille entre son aine et sa hanche. Bizarre, cela, puis ses reins se soulèvent un peu. Compris, elle a ouvert le zip sur le côté de son fuseau et fait glisser ce dernier sur ses cuisses. Certainement aussi son string ou brésilien, si elle en a un !… 

Maintenant sa main est blottie entre ses cuisses, le mouvement régulier de son poignet ne trompe pas. Elle caresse son clito, ou alors se doigte tout en le massant avec sa paume …. Ouah …. Sa fente doit être chaude, trempée et sa mouille couler sur ses cuisses. Son clito gonflé doit saillir de son capuchon !…. Hummm. Ses pointes de seins doivent bander aussi, car son autre main en palpe toujours un …… Bon, je fais quoi là ? Je glisse ma main sous le manteau, et rejoins ses doigts dans sa chatte trempée ou/et je pose mon gland gonflé sur sa bouche ? … Elle doit savoir sucer subliment et aimer cela. Non attendons un peu, il reste encore près de 45 minutes avant le prochain arrêt. Laissons la jouir, et là elle acceptera tout !….

 Cela sera géant, je la doigterai et baiserai partout : dans la bouche, la chatte, le cul. Je giclerai tout mon foutre en elle … Oh qu’est ce qui se passe ? D’un mouvement brusque, elle me tourne le dos, allongée sur le côté et repliée sur elle-même. Contractions spasmodiques de ses cuisses. Ouah, elle jouit !…. Sans un cri, sans un gémissement …. Je me lève et la main sur ma braguette, j’hésite un instant : mes doigts rejoignent les siens et la font rejouir avant de la prendre ? Je lui enfonce mon gland au fond de sa fente trempée ? 

 

 Dring .. Dring … 

Sonnerie stridente dans son sac de voyage qui est sous sa tête. Surpris, je reste debout sur place. Elle se retourne brutalement sur le dos et se redresse à demi, comme si elle s’éveillait. D’une voix assurée, ferme “c‘est mon réveil qui sonne, car dans 5 minutes, le train s’arrête à ma gare ” . Oh merde !…. j‘avais oublié que le lundi ce train faisait un arrêt-là .

Je me rassieds, décontenancé et dépité. Elle se rajuste rapidement sous le manteau, s’assoit sur la banquette et se penche vers ses bottines. Je les prends, lui tend et ses doigts encore tout mouillés d’elle frôlent les miens. Contact bref, mais plus long que nécessaire. Vite, elle enfile ses bottines, se lève, revêt son long manteau. Elle prend son sac, se dirige rapidement vers la porte du compartiment et l’ouvre. Le train freine, elle se retourne vers moi et d’une voix neutre ” Contente d’avoir dormi avec vous, bonne fin de voyage“. 

Elle me fait un sourire salope comme pas permis, et disparaît dans le couloir …. Je maudis mes hésitations précédentes, et me rassure en pensant que tout geste de ma part aurait illico arrêté son jeu. Mais comment savoir ? Pendant six mois, tous les lundis, j’ai pris ce train. Chaque fois, j’ai inspecté discrètement tous les compartiments et jamais je ne l’ai revu ou entraperçu ……. Mais j’ai toujours en moi cette tranche de vie ferroviaire ….. 

 

One thought on “Le train

  1. Posté par: AnnaDécembre, 7 heure à la gare d’Austerlitz à Paris.  Je monte dans le train, et recherche un compartiment de première sans occupant, car je souhaite prolonger ma nuit trop brève. Difficile de distinguer dans les compartiments, nombre de rideaux sont tirés, il fait nuit et les lumières intérieures ne sont pas encore allumées. Après plusieurs tentatives infructueuses,…

    Excellent, même si on reste sur sa faim…Voilà de quoi aimer le trin tout de même

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.