Les courses
La rentrée s'était bien passée, et les filles prenaient à cœur leurs études. Elles étaient studieuses, tant pour l'école que pour les tâches qu'elles s'étaient imposées. Bien vite Zoé eu des camarades qui lui tournèrent autour, d'abord par jeux et curiosité puis certains pour aller plus loin.
Mais elle était déterminée et voulait se concentrer sur les études et prendre de bonnes habitudes avant de s'amuser.
Après quelques semaines, quelques tâches furent oubliée faisant apparaître les premières coches. Un vendredi soir en fermant le frigo, Zoé les vit comme d'habitude mais un déclic se fit :
"Et pour les sanctions on a rien encore ?"
Posant les couverts sur la table Jeanne répondit d'une voix peu assurée.
"Non, mais je crois avoir trouvé la solution, demain je t'amène à un endroit. Seulement promet moi de ne rien dire et de ne pas réagir trop excessivement."
Zoé fut surprise de la réponse, où comptait-elle l'amener ?
"D'accord, mais tu peux me le dire tout de suite tu sais."
Rougissant quelque peu, Jeanne détourna le regard de gêne :
"Non, je préfère te le faire découvrir en live."
La soirée se termina sans que le sujet revienne sur le tapis. Jeanne passa une bonne nuit. Mais Zoé réfléchissait où elle allait être amené le lendemain.
Après un bon déjeuner les deux filles partirent en ville, comme à l'heure habitude, discutant de leur cours, de l'architecture de certains bâtiments. Plus le temps passait plus elles allaient se perdre plus profond dans la ville. Soudain Zoé fut tirée par le bras :
"Ah tiens c'est là." Et Zoé fut tirée de force dans une boutique sans voir de quoi il s'agissait.
Après que ses yeux se soient habitués au changement de luminosité, elle découvrit stupéfaite qu'elles étaient rentrée dans un sexshop. Son regard s'arrêta sur Jeanne, qui souriait timidement et avait un léger teint rougit par la timidité.
Mais plus que de parler, elle se contenta de visiter le lieux du regard. Il y avait de tout, lingerie, DVD, sextoys en tout genre et accessoires de bondage. Du fond de la boutique une silhouette s'approchait.
Une femme dans la trentaine apparu, grande effilée, ses cheveux noir était coupé en carré plongeant mettant en valeur ses yeux bleu et un sourire bienveillant à sa bouche.
"Bonjour, vous cherchez quelque chose ?"
"Oui, je suis passée la semaine dernière et vous aviez parlé d'accessoires pour des sanctions."
"Ah oui je me souviens, venez je vais vous montrer."
Le regard de Zoé croisa celui de Jeanne, il était rempli de questions genre "Tu es venu ici la semaine dernière ?" "Tu as parlé de nos règles et sanctions ?" "Comment tu as eu cette idée ?" "Pas folle non !?!"
Jeanne n'y prêta pas attention et suivi la vendeuse jusqu'au comptoir loin de tout regard extérieur.
"Je vous ai fait une petite sélection, pour différents budgets et type de sanctions."
Et elle commença à poser divers cordes, menottes en différentes matières, et même des barres d'écartèlement. Zoé fut attiré étrangement par les cordes, elle les pris et les caressaient, leur matières lui donnèrent des frissons, peut être plus que la matière, son imagination.
Rapidement elles écartèrent les barres et les menottes, pour une cause évidente de budget. Elle achetèrent plusieurs cordes de différentes longueurs. Le regard de Zoé fut attiré par un objet étrange, elle s'en approcha :
"Je peux ?"
"Ah je n'osais vous le proposer. Allez-y je vous en prie."
Elle décrocha une sorte de sangle munie d'une boule en son centre, un bâillon boule. Elle joua un moment à tâter cette boule pour en estimer la taille et le confort. La vendeuse s'était déplacée derrière elle.
"Si vous voulez je peux vous montrer son installation." Zoé frissonna à nouveau et vit le regard amusé de Jeanne.
"Seulement si mon amie en essayer un aussi." Le sourire disparut bien vite du visage de son amie. Pour apparaître sur celui de la vendeuse.
"D'accord."
Et elle prit des mains de Zoé le bâillon, avant de le lui présenter devant la bouche qu'elle ouvrit sans vraiment réfléchir. Lorsque le bâillon fut rentré une explosion d'émotion la submergea. Elle avait l'impression d'être à la merci de n'importe qui, que tout le monde la regardait, mais cette sensation l'excitait au plus haut point.
Heureusement qu'elle n'avait pas de pantalon sinon l'humidité de son entrejambe serait rapidement devenu visible.
La vendeuse semblait très sûre de ses gestes, lui faisant passer les sangles de par et d'autre en douceur, évitant les oreilles et fermant la boucle par dessus ses cheveux.
Zoé ne savait pas pourquoi elle avait envie de baisser les yeux devant la vendeuse et de lui obéir, sensation étrange et nouvelle.
"Ça va, pas trop serré ?"
"Mhh mhhh." Pour la première fois Zoé essaya de parler avec le bâillon, mais se contenta d'un son grave pour répondre par la négative. La vendeuse semblait comprendre facilement ce genre de langage.
Après avoir bâillonnée Zoé, elle se dirigea vers Jeanne, qui voyant la réaction de son amie avait envie de savoir le pourquoi de celle-ci. La vendeuse pris un autre bâillon un peu différent, la sangle ne rentrait pas dans la boule, avant celle-ci il y avait comme un tube de silicone.
"Tourne toi." La voix était douce mais ferme.
Jeanne se retrouva à regarder le fond du magasin, ou était exposé des godes et des plugs. Là aussi l'installation fut rapide et les résultats furent les même.
Jeanne découvrait de nouvelles émotions, se sentant vulnérable mais désirable en même temps, et eu envie de remercier la vendeuse sans comprendre pourquoi. Une fois son bâillon installé elle se retourna, elle vit Zoé avec le sien et s'imaginait l'image qu'elle envoyait.
Leurs yeux étaient brillants et elles se rapprochèrent, sous le bâillon de Zoé un filet de bave commençait à sortir, le voyant Jeanne vint l'essuyer de sa main. Sursautant Zoé se laissa faire.
Jamais elle n'avait trouvé son amie aussi attirante, ses lèvres ouvertes mais refermées sur un sublime bâillon rouge, avec par moment un liseré blanc créé par les dents. Quelque chose de sensuel se dégageait des deux filles, les lèvres ouvertes et quelque peu poussées en avant par la boule, donnait envie de venir y faire courir ses doigts, lentement, tout en douceur.
"Vous pouvez vous les enlever."
La voix avait cassé ce moment de découverte et fit revenir les filles sûr terre, elles n'étaient pas seules et ces bâillons n'était pas les leurs. Jeanne réagit en premier et s'avançant vint détacher celui de Zoé, l'ôtant de la bouche elle vit quelque filet de bave entre la boule et sa bouche. Zoé la libéra également et chacune observait le bâillon de l'autre.
"Alors lequel vous plaît ?"
"Je pense qu'on va prendre celui-ci." Déclara fièrement Zoé en brandissant le bâillon qui était sur Jeanne, celui avec les tubes de silicone. "Il a l'air plus confortable à porter."
"En effet, il scie moins les lèvres. Vous m'êtes sympathique et vous avez d'autres achats, je vous le fait à moitié prix."
Cette fois ce fût Jeanne, qui était surprise de la réaction de son amie, elle qui semblait déboussolée de rentrer dans un sexshop la voilà à brandir fièrement un bâillon. Les achats furent payés et les filles rentrèrent chez elles, excitées comme jamais.
Les semaines passèrent sans trop de soucis, les filles étaient studieuses, chacune travaillait soit dans sa chambre, soit au salon. Les livres s'étalaient sur les tables, des feuilles pleines de notes étaient éparpillées.
Peu de garçons étaient venus chez elles pour une nuit ou moins. Les tâches étaient soigneusement respectées, peu de coches furent rajoutées. Un jour Jeanne fit le décompte pour elle, 3 coches, elle s'en réjouis mais voulu repartir de zéro, c'est ainsi qu'un soir :
"Zoé, j'aimerais recevoir ma sanction."
L’œil malicieux de Zoé la regarda, il semblait pétiller.
"Très bien, dis moi quand."
"Avec les examens qui arrive la semaine prochaine, je veux garder le plus de temps pour réviser. Vendredi de la semaine prochaine, à 20H, j'ai trois heures à passer."
"Ok pour moi."
Et la soirée se déroula sans autre mention du fameux vendredi. La semaine se passa, Jeanne était prise par ses examens et ses révisions.
Ce deuxième opus est digne du premier. Excitation grandissante au fil de la lecture. J’adore le fait que les protagonistes avancent petit à petit sans brûler les étapes. Voici un très très bon récit.