10 ans d’amour – Episode 13

L’habillage – Partie 2

À ces mots elle plaqua sa bouche contre la sienne. Après la demi-seconde de surprise passée, il ouvrit ses lèvres et leurs langues commencèrent à danser l’une avec l’autre. Il se cramponnait à la barre pour ne pas laisser ses mains courir le long du corps de sa Maîtresse. Elle au contraire, elle enserrait son corps pour venir le coller à elle. Une de ses mains était derrière la tête de Stéphane et venait l’appuyer contre elle. L’autre au-dessus de ses fesses, venait plaquer son entre-jambe contre son bassin et sa robe qu’elle faisait onduler. Il ne pouvait dire combien de temps ce merveilleux baiser dura, mais il était bien trop court pour lui. Elle s’écarta en se léchant sensuellement les lèvres.

“Doué en plus de ça. On verra si tu sais te servir de ta langue autrement plus tard.”

Elle fit un pas en arrière et se saisit du pulvérisateur. Elle actionna la poignée et dirigea le pistolet. Un liquide transparent et quelque peu visqueux vint s’asperger contre lui. Il ferma les yeux et la bouche par réflexe. Elle lui donna l’ordre de se tourner, et lui aspergea le dos et tout l’arrière de son corps. Il ne sentait plus de liquide arriver, il finit par ouvrir les yeux.

“Tu peux lâcher la barre et venir t’asseoir sur la table. Fait attention de ne pas glisser.”

Il sentait effectivement que le caoutchouc au sol était beaucoup plus glissant qu’avant. De même, en arrivant sur le carrelage, il faisait de petit pas pour ne pas glisser. Arrivé au bord de la table, haute d’environs 1 mètre, il n’eu pas de peine à poser ses fesses dessus. Il eu un peu plus de peine au début, car la table en métal était glacée. Elle se saisit de la combinaison noire et la lui présenta plus clairement. C’était effectivement une combinaison à manche longue comportant des gants, de même aux pieds, il y avait des sortes de chaussettes. La seule ouverture était à la tête.. Les seules fermetures éclair étaient au niveau des épaules. À voir la manière dont elle brillait elle devait être en latex.

Sans dire un mot, elle ouvrit les fermetures éclair et l’aida à enfiler la combinaison. Cela prit plusieurs minutes, notamment au niveau de la cage. Surtout qu’elle prit bien soin de mettre en avant et qu’elle soit bien visible de l’extérieur. Le contact de sa peau serrée par la combinaison latex de toute part était divin. Le produit qu’elle lui avait aspergé semblait l’aider à glisser à l’intérieur facilitant grandement la mise en place. Pendant qu’il finissait d’ajuster son vêtement, elle partit chercher une pair de mocassin noir verni. Ils étaient parfaitement accordés à la combinaison. Il les enfila et se mit debout en position.

La combinaison tirait sur ses articulations, collant encore plus à sa peau et l’obligeait à forcer pour tenir la position. Elle fit courir sa main gantée sur tout son corps. Il sentait son cœur battre dans son entrejambe, au même rythme que son sexe venant s’écraser dans la cage. Il contractait son sexe ce qui faisait bouger la cage sous le latex, mais celle-ci revenait immédiatement en place. La sensation de froid qu’il avait dans cette pièce disparaissait. Au fur et à mesure que son corps réchauffait son enveloppe de latex, un cocon de chaleur se créait, rapidement il était bien. Elle fit un pas en arrière et l’examina à nouveau :

“Bien te voilà prêt pour ce soir. Maintenant, tu peux descendre prendre les clés dans la vasque à l’entrée et sortir la voiture du premier garage. Dépêche toi, je ne suis pas loin derrière toi et je la veux devant la porte à mon arrivée.

“Comme vous voudrez Maîtresse.

Sans vraiment réfléchir à l’image qu’il envoyait, il sortit de la pièce. Le premier pas failli le faire tomber, il ralentit quelque peu son allure. Ses mouvements étaient comme ralenti par le latex et se répercutaient dans tout son corps. Il se rendait compte également de l’ironie de sa situation, plus il était soumis et docile, plus il obtenait une certaine liberté de mouvements.

Maintenant elle lui autorisait à se déplacer tout seul dans la maison, et même en sortir. Mais le risque était calculé. Déjà, il faudrait oser sortir en pleine nuit et en pleine campagne dans cette tenue. Ensuite, il ne savait pas la portée de ce qui était relié à la cage et ne souhaitait pas la tester. Il trouva une clé dans la vasque située à l’entrée. Sa veste et ses affaires personnelles avaient disparu. Il prit la clé, ouvrit la porte et alla chercher la voiture du premier garage. En en sortant, il remarqua que sa voiture avait également disparu.

De l’extérieur, il n’avait pas bien estimé la profondeur du garage, en effet devant lui se trouvait une limousine Chrysler 300C. Jamais il n’avait conduit ou même pensé pouvoir conduire une telle voiture. Il espérait juste pouvoir le faire sans l’abîmer. Il la démarra et en arrivant devant la porte d’entrée, il vit sa Maîtresse arriver. Ouf juste à temps. Mais elle restait là debout devant la porte arrière de la voiture :

“Et je fais comment pour rentrer ?” Le ton était sec, accusateur et autoritaire.

Il comprit ce qui était attendu de lui, il sortit fit le tour par l’arrière et lui ouvrit la porte, l’aida à s’asseoir et referma la porte. Il retourna s’asseoir au volant.

“Bien maintenant amène-nous au point indiqué sur le GPS. Et met la casquette sur le siège à côté de toi, j’adore quand mes chauffeurs ont une casquette.”

En effet, il n’avait pas vu qu’à sa droite une casquette de chauffeur était posée. Il la prit la posa sur sa tête et appuya sur le GPS pour qu’il lui indique le chemin, en démarrant il lui répondit :

“A vos ordres Maîtresse.”

Et la voiture prit la route vers une destination inconnue.

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