10 ans d’amour – Episode 08

La préparation

Un bruit de clef qui est tournée dans la serrure et Stéphane entrevoit une porte s’ouvrir. La tension sur la laisse l’oblige à marcher au rythme du claquement des talons. Derrière son voile noir il, devine une pièce très lumineuse, tout semble blanc des murs au plafond. Une lueur rouge attire son attention sur la droite, mais impossible de définir d’où elle provient.

Ils avancent de quelques mètres dans la salle, les claquements semblent résonner et l’air est très frais. Sous ses pieds, il sent du carrelage froid, est-ce que la pièce est entièrement carrelée d’où cette résonance ? De quelle grandeur est cette pièce ? À quoi sert-elle ? Pour le moment, aucune réponse ne lui venait, il ne faisait que suivre sa Maîtresse. Au bout de quelques secondes de marche, ils s’arrêtèrent :

“Retourne-toi et recule jusqu’au mur !”

Surpris de cette demande, reculer à l’aveugle dans une pièce inconnue, les mains menottées dans le dos, demande très peu conventionnel s’il en est.

“Oui Maîtresse.”

Il se tourna, recula prudemment et fini par toucher de ses mains une surface plane et froide. Ce n’était pas du carrelage, c’était tout lisse mais impossible de savoir ce que c’était. Alors qu’il caressait cette surface, il sentit la main d’Alexia venir s’appuyer contre son torse pour plaquer son dos contre la paroi. Le froid de la surface le fit repartir en avant, mais elle maintenait la pression l’obligeant à endurer ce changement de température. Chose étrange la tête n’était pas appuyée directement contre la paroi. Il y avait un espace avant de toucher autre chose. Son collier fut tourné tiré en arrière et un clic se fit entendre :

“Voilà, comme cela je suis sûre que tu resteras bien contre la paroi.”

Alors qu’elle parlait, il essaya, machinalement de se décoller de ce qui semblait être une plaque en fer, mais son collier semblait comme attaché derrière lui. Un simple mousqueton fixé au mur avait été accroché à l’anneau de son collier. S’avouant vaincu, il se laissa aller contre la plaque et commença à sentir Alexia s’occuper de ses chevilles. Il senti une large bande froide venir s’appuyer contre sa cheville gauche et qui venait l’enfermer. De même pour la droite :

“Écarte tes jambes, allez !”

En accompagnement de cet ordre, des petits coups de cravache venaient pleuvoir au niveau de ses mollets. Petit à petit, les jambes s’écartèrent et vinrent s’immobiliser, dans un choc métallique, contre la paroi. Il ne comprenait pas ce qu’il se venait de se passer, il essaya de bouger une jambe, puis l’autre. Impossible de les décoller du mur, le voilà tenu par le cou et les pieds. Rapidement, il sentit son sexe réagir à cette situation, fini le sentiment de honte, le froid plus l’immobilisation avait réveillé son désir.

Il sentit les mains d’Alexia au niveau de ses mains. Elle enlevait ses menottes. Pour montrer qu’il acceptait sa situation, il gardait ses bras croisés dans son dos en attendant de nouvelles directives. Elle lui saisit le bras gauche au niveau du coude pour le faire sortir et le tendre devant lui. Une nouvelle bande froide se fit sentir, mais au niveau du poignet. De même pour le poignet droit, il se retrouva les deux bras en avant.

Cette question, il n’allait pas se la poser bien longtemps, il sentit Alexia venir se loger entre ses bras et s’appuyer contre son torse. Le contact du latex, chauffé par sa Maîtresse, sur son corps durci encore plus son érection, surtout qu’elle venait aussi s’appuyer contre sa verge bien tendue. Au travers de son sac, il devinait le visage d’Alexia très proche, il croyait sentir son souffle sur le tissu. Alors qu’elle approchait sa bouche de la sienne, elle lui prit délicatement les bras et les écarta au-dessus de sa tête. Lui fixé sur les lèvres s’approchant il n’y prêtait pas trop attention, il cherchait à forcer son collier pour s’approcher encore plus. Alors que leurs bouches allaient se toucher, un nouveau choc métallique se fit entendre et Alexia se retira sans le moindre baiser.

Stéphane se trouvait attaché en X, nu, le sexe tendu par sa situation et le contact avec Alexia, aveuglé par un sac noir. Un bruit de porte métallique se fit entendre à sa droite et il comprit qu’elle sortait des choses d’une armoire. Il n’eu pas le temps de se demander ce qu’étaient ces choses, car rapidement il sentit des sangles venir s’attacher au niveau de ses épaules et de ses cuisses. Le voilà solidement fixé contre ce X métallique, impossible pour lui de tenter toute tentative d’évasion. Son ouïe était à son maximum pour combler sa défaillance visuelle et il entendit un bruit de plastique que l’on tire et enfile, Alexia était en train de mettre ou préparer quelque chose :

“Bien maintenant passons à la suite.”

En prononçant ces mots, elles ôtèrent d’un geste sec le sac sur la tête de Stéphane. Il fut aveuglé par le retour subit et inattendu à la lumière et ne voyait qu’une grosse tâche blanche devant lui..

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